Premier carnet de voyage


Voici mon premier carnet de voyage, écrit à l'issue de mon premier voyage aux USA. J'en avais tellement révé. Naif et bon enfant à l'époque, mais je le suis toujours.


4 juin. Roissy 10h00

Billet en poche et bagages enregistrés, le seul moment pénible du voyage, l'aéroport. Attendre, attendre et encore attendre dans les différentes queues, d'enregistrement, de contrôles, d'embarquement dans le car, puis dans l'avion où il restera 8 heures de vol avant l'arrivée sur le sol américain. Et en plus, au final, l'avion partira avec une heure de retard.

Je discute généralement avec mon voisin dans un avion. Mais cette fois, j'ai à mes cotés un allemand un peu trop sérieux et vraiment pas très encourageant à la discussion. Les premières heures passées a regarder mon petit écran perso, écouter la musique, manger et essayer de dormir, je commence à m'impatienter en survolant le Canada (région du Quebec non loin de Montreal ou j'étais parti l'an passé).

Soudain, le bonheur, je découvre enfin les premières vues aériennes du pays des rêves de mon enfance. Fantastiques et magnifiques, d'autant que nous sommes dans la région des Grands Lacs. Une émotion nouvelle m'étreint. Indéfinissable, pas réellement euphorique, mais très agréable. Après tant d'années à en rêver, je suis enfin aux USA, bref, dans mon Amerique à moi, pour un roadtrip de 4 semaines qui s'annonce sous les meilleures auspices car au programme, festival de musique, grandes villes, petites villes, paysages, et bien sür, de nombreuses rencontres diverses et variées sont prévues même si rien n'est reservé, ni planifié hormis à Nashville.

Cincinnati 17h30

Sans avoir le temps de réaliser, me voici déjà à l'aéroport de Cincinnati. Si le départ et l'embarquement étaient pénibles par l'attente, l'inconnu de la douane américaine et la joie rendent les formalités d'entrée aux Etats-Unis plutôt intéressantes même si se déchausser et vider mon sac à dos de tous les appareils multimédias ne m'amuse pas énormément.

Je rencontre enfin mes premiers américains...des douaniers au demeurant très sympathiques qui veulent juste savoir l'adresse où je logerais et qui avec sourires et mots de bienvenus (assez rare aujourd'hui en douane US pour être souligné, je ne serais probablement pas aussi bien accueilli les prochaines fois), me laissent enfin pénétrer aux ETATS-UNIS D'AMERIQUE, les USA.

Direction la voiture de location, et déjà la première erreur, je me dirige à pied vers la sortie. Ici tout est grand, très grand. Et même si l'aéroport de Cincinnati est bien plus petit que celui de Chicago, il faut plusieurs stations de "métro" plus une navette pour en sortir.

Enfin, j'arrive à la location de ma voiture, une Hyundai Sonata blanche avec 1000 miles au compteur, que je décide de prendre sans GPS. Tout est automatique sur cette voiture, un bonheur. Phares, rétro, essuies-glasses, clim, etc..et bien sùr, l'indispensable fonction cruise control pour conduire sur ces longues et interminables routes.

C'est décidé, j'ai envie de rouler, et Nashville est à environ 4 heures. Réservation à l'hôtel où je ne suis attendu que dans deux jours, et il ne me reste plus qu'à mettre le contact et...la radio. Encore un instant de pur bonheur, un de ceux que l'on ne peut coucher sur papier ou faire partager car il est si personnel. Fan de country musique depuis autant d'années dans un pays où ce genre est considéré comme "ringard" et où l'on ne peut jamais en entendre sur les médias, où l'on ne trouve jamais de disques, où l'on ne voit jamais de concert, me voilà pour la première fois de ma vie dans le pays de la country musique. Le simple geste d'allumer la radio suffit à me rassurer et m'en convaincre. Pas une, mais plusieurs stations diffusent uniquement ce genre de musique et déjà, je m'apprête a découvrir de nouveaux artistes fantastiques durant les premières minutes de voyage.

A mi-distance de Nashville, je décide de m'arrêter manger dans le petit village historique de "La Grange", Kentucky, un titre célèbre du fabuleux groupe texan "ZZTop". Ouah, mes premiers mots d'anglais dans un petit bled du sud profond, loin de tout. Sensations extraordinaires. Accueil très sympathique, avec pour la première fois d'une très longue liste, la traditionnelle question que suscite mon accent: "Where are you From", suivie de la toute aussi régulière exclamation "France?" à ma réponse. Mon Anglais est encore très begayant, mal assuré, d'autant que j'ai du mal avec cet accent sudiste si fort, et je dois répéter mes phrases plusieurs fois pour me faire comprendre, mais je sens déjà que cela ne durera pas tant cela me plait, et tant je suis heureux, je vais m'améliorer.

Je reprend la route sans trop m'attarder pour éviter de devoir conduire de nuit et rater ne serait-ce que quelques centimètres du paysage si familier que je traverse. C'est comme à la télé, comme tout ce que j'ai vu pendant des années dans les films, les séries TV etc..Bref, comme je l'imaginais, et ne suis pas déçu.



Nashville 22h00

Petite frayeur en approchant de Nashville et en réalisant que mes codes ne fonctionnent pas. Quelques kilomètres à recevoir des appels de phares des autres usagers pour me prévenir, mais finalement rien ne me fera ralentir ou m'arreter. A l'arrivée dans "Music city", le surnom de Nashville, un petit tour dans le centre ville très animé me rend déjà impatient. mais je dois d'abord trouver mon hotel. Je n'ai aucune carte, mais savoir que Broadway est généralement la rue principale, dont partent et traversent les avenues et rues numérotées dans l'ordre croissant ou on les trouvent me laissent serein et j'en profite pour prendre de l'essence dans un quartier désert de Nashville. A la vue de mes billets pour payer l'essence, je remarque deux personnes s'approcher de moi et me demander de l'argent. Il fait nuit, et je ne me sens plus vraiment en sécurité. Peut-être, une simple impression, mais inutile de chercher les problèmes à peine arrivé. Il est temps de retourner à la voiture et de chercher l'hotel.

Encore une très bonne surprise que l'hotel réservé à la dernière minute durant un festival ou 160 000 personnes sont attendus. Situé en plein centre ville à 3 blocks de broadway et avec un "valet parking" pour garer la voiture dans le parking de l'hotel, le tout à un prix vraiment bas comparé à ce que m'avait annoncé des amis habitués. Cela promet de belles soirées dans les bars sans avoir besoin de prendre la voiture, d'autant que le stationnement est difficile.

La découverte de la chambre est dans la continuité de ce début de séjour, TOP. A noter que tout au long de mon voyage, les chambres seront toujours aussi comfortables et bien équipées. Grande chambre, Double grand lit, Air conditionné, Coffre-fort, TV immense, avec une centaine de chaines dont CMT (country music television) et GAC (Greatest american country), cafetières avec café à volonté, sèches cheveux, et last but not least, accès internet haut débit gratuit. Idéal pour préparer la suite du voyage.

Pour l'heure, il est 1h00 du matin, j'envoie un SMS en France à mes proches, et un autre à un ami journaliste Français déjà présent ici que je dois rencontrer durant le festival. Vu le programme chargé qui m'attend à Nashville pour le festival, une bonne douche et je décide de m'endormir bercé par la country en profitant des innombrables chaines de TV dont celles typiquement americaines que j'affectionne et que l'on ne trouve pas en France.




5 juin

6h00 du matin, le réveil est réglé sur 8h00 mais imposible de résister plus lontemps. Le slogan préféré de Nashville et inscrit un peu partout est "WHY SLEEP?", "pourquoi dormir?". Bah, oui, après tout, j'aurais le temps plus tard. Le petit déjeuner de l'hotel n'est pas le meilleur que j'ai mangé, mais je suis rassasié et surtout impatient de découvrir la ville de jour.

Je prend la voiture et...je l'avais presque oublié, quel bonheur de conduire cette voiture, dans cette ville, avec cette musique. Il fait chaud, environ 34°c. Heureusement, tout ici, même dans les endroits les plus reculés est climatisé. Après avoir fait un tour, et remarqué entre autres, "church street", "la rue des églises", ou comme dans toutes les villes américaines, se dressent les innombrables différentes églises présentes ici, il est temps de se garer.

Quelques difficultés pour régler mon parking faute de cash vont me permettre de rencontrer et sympathiser avec Wayne Wells, le pianiste/clavier habituel de Martina McBride qui va me payer le parking (10 dollars tout de même) et me proposer de passer le voir jouer le soir même au "Stage", honkytonk très connu à Nashville. Ouah, incroyable, j'en reviens pas, tant de simplicité et de gentillesse. Dans le centre depuis 10mn et déjà en plein contact avec le monde de la musique.

Visite du Ryman auditorium, salle mythique de Nashville ou se sont produit les plus grands dont Elvis en personne, mais également Johnny Cash, etc...Un concert a même également lieu tous les soirs, mais il y a tellement à faire ici que je n'aurais pas le temps d'en profiter.

Un SMS recu de mon ami Jean, m'invite à le rejoindre en compagnie d'autres Francais qu'il accompagne à "l'Alabama", restaurant situé dans Opry Mills, un centre commercial, à coté duquel ceux dont je suis habitué semblent des épiceries. Je vais donc gouter un filet mignon, une très bonne viande. Hormis le café américain, qui à mon retour m'aura écoeuré du café pour plusieurs semaine, repas sympathique et agréable qui me permet de prendre connaissance des bons plans musicaux à ne pas rater durant la semaine. Dans le centre, se trouve un magasin Gibson, (le plus grand vendeur d'instruments de la marque des états-unis), ou je vais découvrir les guitares, violons, mandolines, mais surtout les banjos. Je ne le sais pas encore, mais mon départ de Nashville me poussera à y retourner y acheter un banjo.

L'après-midi sera destiné à une petite visite de Opryland, l'autre salle mythique de Nashville, reconstruite aux abords de la ville, et dont le centre commercial OpryMills, les hotels Opryland USA et le parc d'attraction du même nom sont un des points inccontournables de Nashville.

Ensuite, retour au downtown (centre ville), pour la visite du "Country Music Hall of Fame", le musée de la country sous toutes ses formes. Plusieurs heures peuvent y être consacrées pour tout voir, sur plusieurs étages. Au détour d"une vitrine, un homme me pose une question, et durant notre conversation, plusieurs filles approchent pour demander un autographe. Je n'avais pas reconnu Buddy Jewell, un chanteur pourtant très connu ici et dont j'apprécie certaines chansons mais que je n'avais jamais vu, en photos ou de quelques manières que ce soit. Hum, décidément, on est vraiment dans une autre dimension. En quelques instants, une file d'attente s'organise dans le calme, et personne ne s'énerve, ni ne cherche à passer. Impensable ailleurs, ce genre de situation.. Je commence à aimer Nashville et ses habitants.

Il est bientôt l'heure de la super soirée de concerts ou mon nouvel ami musicien m'a invité et grace à qui, je recevrais un badge VIP pour les 2 soirées. Petit passage à l'hotel, puis balade à pied dans le centre jusqu'au "Stage". Au programme 9 groupes de 18h00 à 3h00 du matin. Ouah, ca commence vraiment bien. J'ai mon camescope pour la première et la dernière fois car trop encombrant par la chaleur ambiante. Incroyable ambiance dans les bars/honkytonks. Les gens se parlent très facilement, et surtout, aucune consommation n'est exigée. Soirée gratuite à écouter de la musique de haut niveau avec un son vraiment pro. Extraordinaire d'écouter des groupes encore inconnus de si bonnes qualités. Cela promet vraiment pour la suite.

Après avoir joué la moitié de la soirée, Wayne vient me chercher et m'offre une bière avec sa petite amie. Trop fort. Il y a de plus en plus de monde, et Jean arrive avec ses amis. Malheureusement, je vais perdre Wayne de vue et ne le reverrais plus sans avoir pu lui dire au revoir, ni avoir eu l'occasion de le remercier.

Vers 1h00 du matin, changement de honkytonk, changement d'ambiance, dans un bar plus petit, avec un groupe extra. A 3 heures du matin, il faut aller se coucher, encore plusieurs nuits du même genre sont à venir.


6 juin

Après un petit déjeuner très sympathique avec des Norvegiens qui venaient à Nashville sans regret de manquer la coupe du monde puisque leur équipe n'y était pas, destination "Sur la route de ....Memphis", Tennesse, avec Graceland la maison du King, Elvis Presley, et mon unique deception durant ce voyage, car je n'avais pas l'impression de visiter sa maison mais plutôt un musée. Cependant, j'y ai rencontré des gens charmants de Washington, DC. Carol et John, que je retrouverais à déjeuner quinze jours plus tard à Washington à coté des studios d'ABC. Invité encore une fois, décidément, je ne pourrais pas dire que les Americains ne sont pas hospitaliers.

Puis, les studios Sun, et le centre ville de Memphis. Typique, mais sans vraiment savoir pourquoi, je n'ai pas vraiment accroché. Quel plaisir de revenir à Nashville, et de passer ma deuxième soirée dans les honkytonks de Music city.

Arrivé à 20h00 au "Wildhorse saloon" pour un concert de plusieurs grands artistes, les premières grandes stars pour mes petits yeux et oreilles avides. Après les premiers artistes, et les super moments de grande musique dans ce très bel endroit, composé de plusieurs bars, sur plusieurs étages, autour d'un très grande scène, un moment particulier pour moi restera l'arrivée sur scène de l'unique star dont j'ai été fan plus jeune et que je pensais ne jamais voir sur scène. Wynonna, la fille du très célèbre et populaire groupe "The Judds" composée avec sa mère durant 8 ans. Bien sur, je n'ai plus 20 ans, mais cela reste indescriptible, trop d'émotions personnelles, ...le pied.

Durant la fin de soirée, la plus incroyable expérience et découverte musicale de ma vie. En arrivant à l'honkytonk "Second Fiddle", j'entend la voix la plus extraordinaire que j'ai jamais entendu en live à ce jour dans le genre country. Pendant plus d'une heure trente, morceau après morceau, Tony Joel va me faire vivre des moments inoubliables. Alors qu'une reprise parait souvent plus fade que l'originale, chaque chanson, même des plus grands, interprétés par lui, vont me paraitre parfaites et supérieures aux originales. Je remercie ce grand, génial et si talentueux artiste pour ce moment magistral. D'ailleurs, je lui ai dit, et exprimé toute mon émotion lorsqu'il est passé près de moi. Il semblait un peu étonné par ma réaction très enthousiaste. J'étais seul mais lorsque j'ai revu le groupe de Français et leur en ai parlé, ils ont pensé que je réagissais ainsi car je n'étais pas encore habitué et que je prendrais encore de grosses claques dans les jours suivants, mais avec le recul, ce moment a été merveilleux et le meilleur, et j'espère le revoir un jour ou tout au moins qu'il aura la carrière qu'il mérite.


7 juin

A peine réveillé, le soleil promet déjà une journée encore plus chaude que les précédentes. Quelques emplettes le matin, petits drapeaux des états que je vais traverser, tee-shirts, ballon de football américains magnets, etc..

C'est le moment de retirer les pass pour le festival (Fan Fair) qui durera 4 jours, de 10h à 18h sur la rivière, puis de 20h à 23h dans le stade de Football americain des Titans du Tennessee, puis jusqu'à des heures impossibles dans les bars de la ville. Le pied.

A ce moment là, je ressens une impression étrange et je me demande si je ne vais pas m'écoeurer ou faire une overdose, aussi incroyable que cela paraisse le contraire va se produire.

Pour le reste de la journée, promenade en voiture, visite de la région. La climatisation est la meilleure amie du moment.

15h, grande parade organisée sur Broadway avec tous les artistes. Je vais la rater car à l'abri dans un des honkytonks climatisés de la ville, j'écoute un super groupe de bluegrass dont je ne suis pourtant habituellement pas friand. Composée de trois soeurs, un frère et du père qui veille, c'est excellent. Je vais écouter tout le concert, puis finalement acheter leur CD. L'avis semble unanime et toutes les personnes avec qui j'en ai discutés pensent que ce groupe sera probablement très bientôt célèbres.

18h, pour la dernière fois avant le début du festival, soirée spéciale avec de nombreux concerts dans toute la ville. On ne sait plus ou donner de la tête mais il faut bien faire des choix. Finalement, encore de grandes stars au programme qui passent gratuitement et bénévolement pour la fan fair, "fête des fans". Tout au long de cette fan fair, on va bien sentir à quel point les artistes sont conscient et apprécient les fans. Quel respect du public.




8 juin

Le grand moment est arrivé. A 10h00, c'est l'ouverture des 4 journées de concerts au bord de la rivière. Un emplacement très conviviale avec des pelouses, des jardins prévus pour s'asseoir et écouter 8 heures de musiques non stop au rythme d'un nouvel artiste toutes les 20-30mn. 2 scènes, afin que l'on passe d'un artiste à l'autre sans aucun temps mort. Le son est d'une qualité incroyable ou que l'on se situe, même très loin et excentré de la scène. De nombreux endroits pour manger, ou s'amuser, des expositions de grandes marques automobiles, ou autres.

Quelle émotion encore lors de l'arrivée du premier artiste d'entendre une chanson aussi familère et agréable à mes oreilles mais que personne dans mon entourage en France n'a jamais entendu. Surtout de constater que tout le monde ici connait cette chanson, la chante, dance, et hurle dessus. C'est parti pour des moments très fort, et là encore très personnels. Pour comprendre, il faut avoir vécu sa jeunesse a aimer une musique presque inaccessible et totalement rejeté par ses proches (souvent sans connaitre, ni avoir essayer d'écouter). Aucun concert, pas de disques sans l'import, pas même d'interview, photo ou news des artistes, et surtout personne pour en parler ou partager sans se faire regarder de travers et ce, pendant des années. Finalement, on ne l'écoute qu'en voiture ou dans sa chambre seul, et bien sur, le jour ou l'on arrive dans un endroit ou tout est accessible simplement, adoré et reconnu, une certaine euphorie gagne et on ressent la même sensation que l'on a chez soi, mais décuplée par l'évènement et la foule, et on commence à penser que l'on est enfin CHEZ SOI. Magique et inoubliable.

A 12h30, chaleur oblige, je vais me réfugier pendant le passage d'un artiste que j'aime moins dans le convention center ou tout artiste à un stand. C'est incroyable et hallucinant de constater qu'il est vraiment facile de le rencontrer lorsqu'il y passe, de lui parler, de prendre une photo avec lui, etc..Des rencontres inoubliables avec de nombreux artistes ou fans, le tout dans une ambiance totalement calme. Impensable ailleurs.

18h00, fin des concerts du jour, il est l'heure d'aller au "Big River", un bon restaurant de Nashville avec viandes, ou pizzas américaines que j'ai bien aimées. Ensuite, traversée par le pond piétons d'ou l'on voit tout nashville et la rivière pour arriver au Titans Tennessee Stadium, le stade de football américain des titans du Tennesse.

19h00, à ma place assise 134 CC 6, je peux voir l'ensemble du stade récent (2000), pourtant immense (140 000 places disponibles en comptant la pelouse) se remplir progressivement. La température à un peu baissée et le spectacle est grandiose avec également 2 scènes pour ne laisser aucun temps mort entre les artistes. A l'entrée, divers objects lumineux de toutes les couleurs nous ont été remis et la soirée promet d'être très bien organisées comme les américains savent et aiment si bien le faire. Mes voisins se montrent tous très souriants, et très communiquants. Des irlandais, des Texans, des New-yorkais, des habitants du Missouris et du Tennessee, tout le monde veut savoir d'ou vient l'autre. Très sympa, ils ont l'air même flattés de rencontrer un Francais venu de si loin pour un festival de country musique.

20h00, le spectacle commence, et le mot est très bien choisi. Le "star and stripes" résonne dans le stade ou tout le monde s'est levé et à mis sa main sur la poirtrine. Après quelques secondes timide, je fais de même. Quel bonheur d'entendre tous ces morceux que je connais entourés de gens qui hurlent de joie à l'écoute de ces morceaux, surtout les plus célèbres des anciens hits devenus cultes. Je commence à me demander si je n'ai pas été américain dans une vie antérieure. Il y a une file d'attente continue qui s'organise pour permettre à tout le monde de passer devant la scène à quelques dizaines de centimètres des artistes. Mémorable.

23h00, le dernier groupe est Lynyrd skynyrd qui termine avec "Sweet Home Alabama". Un morceau d'anthologie qui fait frissonner tout bon américain patriote...et moi avec. Un feu d'artifice et c'est le moment de retraverser le pont pour la 3ème "mi-temps" du festival dans les honkytonks de la ville sans horaire limite de fin. Cela sera l'occasion de rencontrer une sympathique famille du Texas qui me parlera d'un autre festival très célèbre aux USA à ...Austin (Texas) qui permettrait de planifier un autre super voyage dans le middle west américain (Texas, Oklahoma, Arkansans, Colorado..), l'an prochain? Wait and see!!!



9 juin

Quel bonheur, (hé oui, le mot revient souvent, mais c'est exactement mon quotidien durant ce voyage), de me réveiller en connaissant les grandes lignes de ce qui m'attend maintenant et de pouvoir m'organiser en conséquence.

La soirée au stadium a une saveur particulière car les stars que je préfère sont toutes présentes ce même soir,

10 juin

Après une journée somptueuse sur la rivière, le stadium est un petit peu moins explosif à mes yeux. Amusant, de l'avis général de toutes les personnes rencontrés, c'est le meilleur soir. Peut-êre suis-je un peu fatigué, je ne prend pas le temps de me reposer et la chaleur est chaque jour plus importante et moins soutenable même la nuit tombée. En tout cas, ma décision est prise, demain, je retourne au magasin Gibson.

11 juin

Le dernier jour. Après avoir acheté mon banjo au magasin Gibson ou le vendeur s'est montré très généreux en m'offrant la housse, et divers accessoires, c'est l'occasion de faire de super rencontres car l'on sent bien que tout le monde est nostalgique au fur et à mesure que l'on approche de la fin. Une pluie et un orage énormes vont gacher la fin de festival au stadium à 30mn de la fin et de la surprise annoncée. Deux heures d'attentes plus tard, la fin sera en partie annulée.

Qu'à cela ne tienne, il reste les honkytonks plus calme que les derniers jours car la plupart des gens repartent directement chez eux pour féter dignement la fin de la fan fair. Que de discussions en Anglais avec des gens venus d'Europe ou des 4 coins des Etats-unis durant cette dernière soiirée mémorable. Certains me prendront en photos, et je serais même interviewé pour une petite chaine de TV locale amusée de rencontrer un Français.

Un dernier verre avec des Français rencontrés, et je ne m'en rend pas encore vraiment compte mais quel chance de ne pas avoir à rentrer comme eux. Pour moi, le voyage ne fait que commencer, après cette semaine au tennessee qui m'aura finalement permis de m'acclimater en douceur et en musique . Yeah!! A noter, que j'ai adoré les bières brunes (Dark beer) du Tennessee.



12 juin

Un accès internet sur mapquest.com pour découvrir l'itinéraire qui m'attend et me voila en route sur les routes et interstates américaine pour le début de ma seconde partie de vacances qui prmoet d'être bien plus physique.

Ouah, la traversée du Kentucky et du Missouri, cela donne envie de s'arreter toutes les 10 minutes pour prendre un verre. Amusant, je vois les panneaux indicateurs de Smallville et Metropolis (Superman) pas très loin, et passe près de Mansfield (Dernière demeure de Laura ingalls Wilder connue et populaire aux USA par la Petite maison dans la prairie).


St Louis, Missouri

Arrivée à 15h00 à St Louis, mon étape du jour. Petite visite de la ville, réservation d'une super chambre juste à la sortie de la ville pour ne pas être pris dans les embouteillages le matin pour quitter la ville et soirée en ville très sympa.


Chicago, Illinois


14 juin

Réveil plutôt impatient, j'avoue que j'ai hâte de voir enfin ma première grande ville américaine et Chicago est la 2nde plus grande. Le trajet est magnifique comme la veille et l'Illinois est un plus joli état que je ne l'imaginais. Ici aussi, les gens sont très souriants et accueillants. Les arrêts boissons, café, essence ou déjeuner sont très agréable. J'adore ce pays. Tout est indiqué, et semble si bien organisé, si facile à vivre. J'ai déjà pris mes marques. Ma voiture est pleine d'eau dans le coffre, et les indispensables gros gobelets de café et jus de Cramberries sont bien installés et régulièrement changés juste à portée de ma main droite. J'ai déjà découvert le starbuck, et son très bon expresso ou son "Ice coffee". Je ne comprend pas ceux qui disent qu'il n'y a pas de bons café aux USA. Le café "régular" servis partout est, il est vrai, plutôt mauvais, voir imbuvable, même s'il est à volonté, mais quel délice de boire le café glacé ou un bon expresso dans un endroit climatisé.

J'ai vraiment envie de flaner et n'arriverais à Chicago que vers 15h00. La découverte de la ville est une excellente surprise, et je ne tarde pas à adoré cette ville, ce que je n'avais pas imaginé. Tout d'abord, le lake Michigan longe Chicago sur 42 kilomètres, et à mon arrivée, j'en ai fait la surprenante découverte. Mais tout le long, joggers, volleyeurs, estivants donnent franchement envie de les rejoindre. Chicago semble vraiment une ville très agréable à vivre offrant beaucoup de choses que toutes les villes ne peuvent se vanter d'avoir. Un rapide tour de la ville par moi-même, puis une soirée dans les bars et la fameure "house of blues".

16 juin

Début de la journée avec le "Sightseen tour trolley", un tour de la ville guidé. Idéal ensuite pour retourner voir les endroits les plus interessants à mes yeux et ramener quelques souvenirs. Entre le plus grand macdo du monde, les tours-parkings ayant servis au tournage du dernier film de Steve McQueen, le stade des White Sox de chicago, immanquable même à la radio ou à la télévision, les museums, monuments d'arts modernes etc...

Pittsburgh, Pennsylvannie



Il est 18h00 et je m'apprête à quitter cette ville que déjà j'aime et regrette de devoir quitter mais je dois me diriger vers Pittsburg à l'est. J'aimerais aussi aller vers l'ouest, mais il faut chosir. C'est mon premier voyage ici, allons voir les grandes villes de la cote est, mais c'est certain, mon prochain voyage sera vers l'Ouest (Wisconsin, Dakota, Minnesota, Wyoming, et Montana) et débutera à l'aéroport de Chicago ou je resterais quelques jours pour me mettre à l'heure de la ville. C'est extraordinaire, en quelques jours, je me suis déjà planifié deux prochains voyages (Sud ouest et Nord-Ouest) tout aussi extraordinaire aux USA. Un troisième est déjà prévu depuis longtemps avec la Californie et va vite lui aussi prendre forme durant ces vacances. Le choix de l'ordre va finalement être le plus difficile.



Philadelphie, Pennsylvannie


Washington, DC

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